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Coutumes et arts funéraires  
   
Enterrement et incinération étaient indifféremment pratiqués en Macédoine, l’ensevelissement coûtant moins cher. Dans le cimetière des tumuli de Vergina/Aigai, 1e capitale du royaume macédonien, l’enterrement du corps était cependant la règle. La coutume panhellénique consistait à dresser une stèle sur la tombe ; elle est pratiquée en Macédoine dès le 5e siècle. Les offrandes (objets, bijoux, statuettes de divinités, armes, etc) retrouvées dans les tombes dites royales de Vergina sont d’une richesse exceptionnelle, spécifique à la Macédoine. Une telle munificence s’explique par la richesse des Macédoniens, mais aussi et surtout par une croyance dans la vie après la mort particulièrement forte. Leur type architectural est également spécifique : souterraines, surmontées d’un tumulus, ces tombes étaient couronnées d’une voûte monumentale (nécessité architectonique quand la largeur de la tombe avait dépassé une certaine dimension). Ces tombes comportaient une grande chambre funéraire, souvent précédée d’un vestibule, sur lequel s’ouvrait la porte (vanteaux de marbre) de la façade. Les tombes hellénistiques plus modestes que l’on a retrouvées dans les cimetières du nord de Vergina, à Démétrias ou à Thessalonique témoignent de la continuité des modes de vie et des coutumes funéraires en Macédoine et même au-delà, à Alexandrie ou Cyrène par exemple. Les gens ordinaires étaient ensevelis dans des tombes à fosse ou des tombes à ciste (à parois plaquées de dalles), de dimensions en rapport avec celles du corps et simplement signalées d’une stèle. Ces stèles étaient généralement décorées à l’encaustique sans aucune base préparatoire sur marbre, absence de préparation que l’on retrouve sur le trône en marbre de la sépulture Eurydice, l’une des tombes « royales » de Vergina. Elles se rattachent pour la forme aux stèles attiques du milieu du 5e s.