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Iconographie  
   
ICONOGRAPHIE FEMININE
L’iconographie funéraire féminine célèbre en général la sagesse et la vertu dont a fait preuve la défunte. Ces qualités sont symbolisées, selon un schéma attique largement répandu, par le voile ramené sur le visage, signe de modestie, ou/et les yeux et le front baissés, ainsi qu’un nombre réduit de scènes types, bien illustrées dans la frise des métopes. 4 représentations illustrent l’éducation, la discipline, le labeur, la vitalité, la féminité aussi (les bijoux portés, la balançoire). Ce schéma funéraire topique comporte aussi une série de scènes serrement de main (dexiosis) ; image de la mère avec son enfant (quand il s’agit d’un bébé, cela signifie que la femme est morte en couches) ; scène de la maîtresse avec son esclave. Parfois, la femme joue de la lyre, selon une iconographie funéraire en vigueur depuis le Ve siècle, courante sur les lécythes à fond blanc ou encore visible sur les stèles de Nikos, ou d’Isidora de Cyrène. Ici, l’iconographie renvoyant à des motifs strictement funéraires fait intervenir d’autres images : des figures de pleureuses ; une apparition chtonienne ; l’embarquement de la défunte sur le bateau de Caron.

UNE NARRATION
Une aquarelle contemporaine du transfert des métopes à Paris, signée de F. W.-H. Beechey, permet de reconstituer la disposition des métopes, de la scène d’enterrement à une rétrospective des moments de la vie de la jeune femme, jusqu’à sa mort:
[frise supérieure] Face à face de deux femmes : des pleureuses, vraisemblablement sur une tombe : mise en scène de l’ensevelissement de la défunte – une scène d’éducation (baguette) – deux femmes au travail, l’une d’elle portant un panier de laine sur l’épaule, et l’autre un fusain et une quenouille.
[frise inférieure] La balançoire : scène charmante qui indique aussi la jeunesse de la défunte – le songe et l’apparition d’une divinité – la défunte monte dans la barque de Charon, un pied sur une petit échelle.
Le paysage se résume à un arbre nu, dans le fond.