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Macédoine

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Coutumes et arts funéraires  
   
Cette ville, riche, déploya comme ses voisines un faste funéraire en fait d’architecture, de peinture et d’offrandes. On a retrouvé dans les nécropoles des tombes à tumulus mais aussi des tombes architecturées, de type rupestre, en forme de naiskos , avec une façade, édifiées dans la roche le long des principales voies qui reliaient la ville à la chora, notamment vers le nord et vers l’est. Les hypogées les plus intéressants se trouvent le long de la voie qui mène vers Apollonia ; leur façade est soit dorique soit ionique, elles comportent deux ou trois colonnes surmontées dans la majeure partie des cas d’une frise peinte. Plusieurs tombes sont de tout premier intérêt : la tombe dite de la balançoire, ornée des métopes conservés au Louvre, la tombe du Vétéran et la tombe des Jeux funéraires. La seconde, dont l’architecture date du milieu du IIIe siècle mais les peintures du IIe, possède dans la chambre funéraire des rehauts de couleurs soulignant les éléments architecturaux, et des décorations pariétales (oiseaux, figures féminines, cavaliers). La troisième, datable de la fin du IIe s., comporte une frise peinte courant tout le long de l’unique pièce qui, se lisant de gauche à droite, présente des scènes de jeux funéraires : chasses, courses d’athlètes, luttes de gladiateurs, concours de musiciens et de comédiens.
Les métopes du Louvre sont le plus ancien exemple de peinture cyrénéenne que nous possédions. La frise s’étendait dans l’antichambre, sur la paroi de l’entrée, entre deux colonnes de style mixte dorique – ionique, dont les caractéristiques datent la sépulture de l’ère hellénistique, fin du IIe siècle, début du IIe. Ils ont été arrachés au monument et rapportés en France en 1848 par M. J. Vattier de Bourville, agent consulaire.