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Perspective |
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Les contrastes entre ombre et lumière
permettaient le rendu d’une certaine forme de relief si l’on
en croit Gombrich dans The Heritage of Apelles, voire de perspective bien que ce terme soit l’objet de nombreuses controverses. En
effet, comme le rappelle Agnès Rouveret dans son analyse d’un
texte central de Vitruve, « les Anciens (…) avaient la
claire idée d’un système de représentation
dont les modalités peuvent différer de ce que nous appelons,
nous, perspective » (Rouveret, 1989 p. 82), un système
fondé non sur l’existence d’un point de fuite unique
mais sur une appréciation des distances du point de vue de l’angle,
une hypothèse déjà formulée par Panofsky.
Elle précise plus loin que « les justifications théoriques
des constructions scénographiques ne sont pas appuyées
sur une démonstration géométrique qui aurait anticipé les
formulations de la Renaissance mais sur une théorie empirique
des trompe-l’œil ». (Rouveret, 1989) Ces trompe-l’œil
supposent une pluralité de points de vue – l’œuvre
d’art varie en fonction du sujet qui la perçoit – alors
qu’à la Renaissance, il n’y a qu’une perspective
possible, la costruzione legittima théorisée par Alberti. |
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